Lors de l’arrivée d’un enfant, de nombreux parents ouvrent un compte bancaire pour leurs petits afin de préparer leur avenir. De nombreuses solutions vous sont offertes en matière, dont le plan épargne logement et le compte épargne logement qui permettent à terme d’investir dans un projet immobilier. Nos experts vous conseillent pour bien accompagner financièrement vos enfants.
Ouvrir un CEL ou un PEL pour votre bébé
Le compte épargne logement et le plan épargne logement ont été créés pour faciliter l’accès au crédit immobilier.
Pour ouvrir un CEL, vous devez effectuer un dépôt de 300 € minimum (contre 225 € pour un PEL). Ensuite, vous devez verser de l’argent dessus. Pour un CEL, les versements sont libres, mais ne peuvent être inférieurs à 75 €. Pour le PEL, vous devez au minimum verser 540 € par an.
S’il est possible de retirer à tout moment de l’argent sur un CEL en laissant toujours au minimum 300 €, tout retrait du PEL entraîne sa clôture. C’est souvent un frein pour les épargnants. Toutefois, si vous ouvrez un PEL pour votre bébé, cela n’est pas un obstacle dans la mesure où l’objectif est de préparer son avenir, il n’aura pas besoin de toucher à cet argent à court terme.
Au fil des années, ces comptes épargne permettent de placer de l’argent que vous envisagez de verser régulièrement, mais aussi de placer l’argent que les proches donnent aux anniversaires, à Noël, etc.
À 18 ans, votre enfant peut reprendre la main sur son argent. L’avantage : il dispose d’une somme pouvant aller jusqu’à 61 200 € sur son PEL (seulement 15 300 € sur son CEL). Cela peut représenter un apport important pour acquérir son premier bien immobilier et faciliter son entrée dans la vie active.
Toutefois, le PEL pose aujourd’hui une limite. S’il offre des avantages pour obtenir un prêt, notamment en termes de taux, la baisse des taux de prêt depuis plusieurs années le rend moins avantageux. De plus, un PEL ne peut être ouvert plus de 15 ans. De ce fait, si vous ouvrez un PEL à votre bébé à sa naissance, vous devrez verser cet argent sur un autre compte lorsqu’il aura 15 ans. Autre point négatif : la fiscalité du PEL : les intérêts sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Enfin, son taux de 1 % est beaucoup moins intéressant, le taux du livret A est aujourd’hui équivalent. L’atout majeur du PEL reste son plafond élevé.
Les autres solutions pour préparer l’avenir de votre bébé
Si le PEL et le CEL sont des supports d’épargne auxquels on pense naturellement pour l’acquisition d’un logement, d’autres solutions sont à envisager. Si l’objectif est de permettre à votre enfant de disposer d’un apport lorsqu’il souhaitera acquérir son premier bien immobilier, vous pouvez parfaitement faire le choix d’autres comptes.
Le livret A est souvent privilégié pour les enfants. Il peut être ouvert dès la naissance et accueillir toutes les sommes qui lui sont offertes durant toute son enfance. Ce livret n’a pas de durée limitée, il pourra le retrouver à ses 18 ans et choisir d’utiliser l’argent, ou de conserver son épargne pour bénéficier d’un apport lors d’une acquisition immobilière future. Le plafond du livret A est de 22 950 €. S’il est plein, vous pouvez envisager d’ouvrir un livret de développement durable et solidaire au nom de votre enfant. Le LDDS offre les mêmes conditions que le livret A, seul son plafond change, il est de 12 000 €.
Si vous recherchez une épargne qui offre un rendement plus important que ces supports à 1 %, pourquoi ne pas ouvrir une assurance-vie à votre enfant. Même en maîtrisant les risques, il est possible d’envisager des rendements légèrement supérieurs. Si l’assurance-vie est imposée, sachez que les retraits après 8 ans sont moins fiscalisés. Aussi, en ouvrant un contrat d’assurance-vie dès la naissance de votre enfant, vous vous assurez qu’il bénéficiera d’une fiscalité plus avantageuse à ses 18 ans. Là encore, il est possible de constituer une épargne importante qui servira d’apport pour l’achat d’un bien immobilier dans le futur.